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Un Comité stratégique en faveur de la bioéconomie

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Le ministère de l’Agriculture vient d’installer le « Comité stratégique bioéconomie ». Son objectif affiché : faire connaître la bioéconomie au plus grand nombre et favoriser son développement sur tous les territoires. Les biocarburants sont clairement identifiés au sein de la bioéconomie comme une filière de progrès et d’innovation.

 

L’installation en mars 2017 du « Comité stratégique bioéconomie » par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt s’intègre pleinement dans la « stratégie nationale bioéconomie pour la France » lancée en janvier dernier par les pouvoirs publics. La bioéconomie englobe toutes les activités de production et de transformation de la biomasse à des fins de productions alimentaires, de matériaux biosourcés et d’énergies renouvelables avec les biocarburants. Le comité stratégique aura notamment pour mission de faire connaître très concrètement la bioéconomie au travers d’actions menées par des agriculteurs ou des industriels engagés aussi bien dans la méthanisation, la chimie du végétal, les nouvelles molécules… Il ambitionne aussi de développer la recherche et trouver les financements adéquats.

 

Les biocarburants, moteurs de la bioéconomie

 

En France, sur 80 % du territoire, près de 1,9 million de personnes sont déjà engagées directement dans la bioéconomie via les biocarburants, la chimie du végétal, les biodéchets, le bois-énergie, les biomatériaux ou encore la méthanisation. 90 000 nouveaux emplois « bioéconomiques » devraient être pourvus d’ici à 2030. « La bioéconomie est une opportunité pour la France car elle est capable de répondre aux besoins de notre société en matériaux biosourcés et énergies renouvelables tout en garantissant la sécurité alimentaire », précise le ministère.

 

Au sein de la bioéconomie, les biocarburants sont spécifiquement identifiés comme une filière de progrès et d’innovation, l’un des moteurs de la croissance verte. « C’est une réponse aux défis auxquels le monde est confronté (épuisement des réserves fossiles, réchauffement climatique, besoins alimentaires) avec un rôle clé à jouer dans la politique française de reconquête de l’emploi », comme le soulignait récemment Claude Roy, ingénieur agronome et fondateur du Club des Bioéconomistes.

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