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Le bioéthanol, un carburant de la bioéconomie

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La Collective du Bioéthanol a organisé, le 4 octobre dernier, les Sixièmes Rencontres du Bioéthanol. L’occasion de réunir les principaux acteurs de la filière afin d’analyser les raisons du succès croissant du bioéthanol et de mesurer sa place dans la bioéconomie, aujourd’hui et plus encore demain.

 

La filière Bioéthanol se situe à un moment stratégique de son histoire tandis que se finalisent à Bruxelles les textes de la Directive européenne sur les énergies renouvelables dans les transports pour la prochaine décennie. Principalement articulées autour de deux tables rondes, les Sixièmes Rencontres du Bioéthanol ont permis de montrer la part croissante occupée par le bioéthanol dans les transports et de se projeter dans l’avenir proche.

 

Les biocarburants sont d’ores et déjà identifiés au sein de la bioéconomie comme une filière de progrès et d’innovation et l’un des moteurs de la croissance verte. La première table ronde a précisé la place singulière occupée par les biocarburants dans la bioéconomie caractérisée par la « valorisation de toutes les parties du vivant », dans le cadre d’une économie circulaire, sans opposition entre production d’énergie et alimentation humaine ou animale. Il est nécessaire de conforter la place des biocarburants de première puis de deuxième génération par une réglementation et une fiscalité cohérentes, en France comme en Europe. En effet, ce sont les mêmes acteurs qui portent et porteront les lourds investissements nécessaires à la poursuite de leur déploiement.

 

Entrer dans un monde moins carboné avec le bioéthanol

 

Le secteur du transport représente le premier contributeur en France aux émissions de gaz à effet de serre. Après le rappel de ce contexte, la seconde table ronde a rappelé l’impact du bioéthanol en matière environnementale en France : une réduction de 1 million de tonnes de CO2 et l’équivalent du retrait de la circulation de 500 000 voitures. Tous les indicateurs sont au vert : le SP95-E10 est devenu en 2017 la première essence consommée en France avec 97 % de véhicules compatibles. Quant au Superéthanol E85, il est désormais distribué dans près de 1 000 stations-service, au prix moyen de 0,69 €/l. Pour aller plus loin, la très attendue homologation des boîtiers, prévue fin 2017, permettra à de plus en plus d’automobilistes de rouler plus vert et moins cher.

 

La filière Bioéthanol reste donc mobilisée et vigilante face aux textes européens en cours de finalisation. A la clé, « plus de bioéthanol dans les transports, ce sont plus d’emplois pour irriguer nos territoires ruraux, une plus grande indépendance énergétique et une transition concrète pour entrer dans un monde moins carboné ».

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