×

Je cherche

Premier lot d’isooctane livré à Audi

[one_third]global-bioenergies-livre-son-premier-lot-isooctane-a-audi-01[/one_third]

[two_third_last]

Les travaux de recherche sur les carburants développés à partir de ressources renouvelables se multiplient. Ainsi, la société Global Bioenergies vient de livrer au constructeur Audi un premier lot d’isooctane, une essence renouvelable produite à partir de sucres.

 

Société française de biologie industrielle, Global Bioenergies a été créée en 2008. Elle développe un procédé de conversion de ressources renouvelables en hydrocarbures par fermentation. Son principe réside dans l’utilisation de microorganismes (bactéries) pour transformer des ressources agricoles renouvelables en carburants ou en matériaux. Une voie inédite pour obtenir, à partir des sucres issus de la betterave, de la canne, de l’amidon, de la paille ou du miscanthus, des produits qui n’existaient jusqu’alors que de source fossile dans les unités pétrochimiques. Gobal Bioenergies s’est engagée plus précisément dans une phase d’industrialisation d’isobutène renouvelable, une molécule jusque-là dérivée du pétrole. Les recherches sont opérées sur le site industriel de Pomacle-Bazancourt, dans la Marne, non loin du site de Futurol où sont développés les biocarburants de deuxième génération.

 

Convertir des ressources renouvelables en isooctane

 

« L’isobutène est un gaz naturel qui s’échappe lors de la fermentation de substrats sucrés. Il peut être converti ensuite en isooctane, un additif actuellement connu et utilisé pour améliorer la qualité de l’essence. Mais il se trouve que cet isooctane pourrait également servir de carburant à part entière. Audi, très engagé sur les carburants renouvelables, s’est montré très intéressé par ces recherches et va tester dans ses moteurs les performances environnementales de ce nouveau carburant dont le premier lot vient de lui être livré dernièrement », explique Bernard Chaud, directeur de la stratégie industrielle de Global Bioenergies.

 

De forts enjeux – un marché potentiel de 400 milliards de dollars – entourent ce nouveau biocarburant qui ne craint pas les contraintes de la réglementation européenne pour son taux d’incorporation dans l’essence et qui produit a priori peu d’émissions polluantes dans l’atmosphère lors de sa combustion. Avec le bioéthanol, un nouveau débouché à terme pour la betterave sucrière dans les carburants plus verts.

[/two_third_last]