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Le bioéthanol est un réel atout pour notre environnement

Bon pour le pouvoir d’achat, mais aussi bon pour le climat et la qualité de l’air : le bioéthanol marque des points sur le terrain de l’écologie. La preuve en chiffres.

Le bioéthanol aide à « décarboner » les transports

La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les transports constitue le premier avantage environnemental du bioéthanol. En France et en Europe, il est produit à partir de betteraves sucrières et de céréales (blé, maïs). Pour assurer leur croissance grâce à la photosynthèse chlorophyllienne, ces plantes captent du dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère. Par exemple, 1 hectare de betteraves fixe environ 40 tonnes de CO2 par an. (Source : Cultures Sucre). Le CO2 émis par une voiture provenant de la combustion du bioéthanol est celui que la plante a puisé dans l’atmosphère.

De plus, les analyses appliquées à l’ensemble du cycle de vie (ACV) – autrement dit « depuis le champ jusqu’à la sortie du pot d’échappement » – montrent que le bioéthanol permet de réduire de 77 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’essence fossile. (Source : ePure en 2021)

C’est ainsi que le bioéthanol consommé en France en 2022 dans les essences et dans le Superéthanol-E85 a économisé 2 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions produites par 1 million de voitures roulant à l’essence conventionnelle. Cette performance contribue directement aux objectifs de réduction du CO2 dans les transports.

Le bioéthanol favorise la dépollution des villes

Outre les gains de CO2, le bioéthanol réduit les émissions de particules fines jusqu’à 90 % par rapport à l’essence.* Cette caractéristique a un impact bénéfique sur la qualité de l’air et, par extension, sur la santé. L’utilisation du bioéthanol en remplacement de l’essence participe ainsi à la dépollution des agglomérations.

Conscients de cet avantage, les députés en charge d’une « Mission Flash » sur le développement des zones à faible émissions mobilité (ZFE-m) préconisent d’admettre les véhicules équipés de boitiers E85 (et a fortiori les voitures flex-E85 d’origine) dans les zones ZFE-m. Dès lors, la pose d’un boîtier E85 offrira une solution aux plus de 3 millions de possesseurs de voitures essence Crit’Air 2 et Crit’Air 3 immatriculées à partir de janvier 2001 qui seront exclues des ZFE-m.

* Source : Research of Real Driving Emissions with E85 and Two Flex Fuel Vehicles, J. Czerwinski, Haute Ecole Spécialisée Bernoise, décembre 2017