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Contribuer à la décarbonation des transports

Après 15 jours de négociation serrée à Glasgow, la COP 26 s’est terminée le 13 novembre dernier. Elle a tenté de mettre en place les conditions pour un scénario de réchauffement se situant entre 1,5°C à 2°C. On serait plutôt, d’après le scénario le plus optimiste présenté par l’Agence internationale de l’énergie, sur une trajectoire de 1,9°C. Pour y parvenir, l’un des leviers principaux réside dans la décarbonation des transports. En effet, rien qu’en Europe, le secteur des transports représente 30 % des émissions de CO2, les voitures comptant pour 60 %.

D’ici à 2035, ou 2040 au plus tard, une trentaine de pays se sont engagés, lors de la COP 26, à ce que les véhicules légers neufs mis en vente sur leur territoire soient des véhicules zéro émission de gaz à effet de serre. Parmi les signataires figurent l’Inde, la Turquie, le Canada, la Pologne, le Royaume-Uni… Pour les pays émergents, l’accord précise qu’ils devront « travailler rapidement et à grande échelle au déploiement de véhicules zéro émission ».

De son côté, la Commission européenne avait dévoilé durant l’été 2021 son Plan Climat avec une neutralité carbone annoncée pour 2050, sachant que les émissions devront avoir, d’ici à 2030, été de réduites de 55 % et que la vente de voitures et d’utilitaires thermiques serait interdite à partir de 2035. En France, entre les zones à faibles émissions, la restriction des conditions de circulation de certains véhicules en fonction de leur vignette Crit’Air, la mise en circulation de nouveaux modèles Flex Fuel d’origine ou encore la pose croissante de boîtiers E85, on prépare les conditions de la transition vers un transport moins carboné.

Toutefois, aucune voiture n’est zéro émission de CO2. Par exemple, la fabrication de la batterie d’une voiture électrique et la production d’électricité en Europe émettent du CO2. Pour une voiture électrique avec une batterie de 60kWh, soit 400 km d’autonomie, c’est 40gCO2éq/km en plus pendant 150 000 km. L’analyse de cycle de vie devra être prise en compte dans ces objectifs mondiaux et européens. En attendant la nécessaire mise en cohérence de ces différents plans internationaux, européens et nationaux, les véhicules roulant au bioéthanol (SP95, SP95-E10, Superéthanol-E85 et, demain E20) contribuent dès à présent à réduire l’impact environnemental du transport.