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Bioéthanol : les ambitions confortées de la France

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Lors de la dernière Assemblée générale du Syndicat National des Producteurs d’Alcool Agricole (SNPAA), les engagements sur le niveau d’incorporation de bioéthanol dans l’essence de la France ont été rappelés. En outre, Pascal Barthélémy, responsable du Plan industriel « Chimie verte et biocarburants », a rappelé la nécessité d’un bouquet énergétique intégrant les biocarburants de première et deuxième génération.

 

L’Assemblée générale du SNPAA s’est ouverte, le 9 avril dernier, sur deux chiffres qui montrent à eux seuls la place désormais occupée par le bioéthanol dans les essences en France. Au 1er avril 2015, on comptait 5 000 stations délivrant du SP95-E10 (55% des stations-service) et 600 du Superéthanol E85 (doublement en deux ans). Au-delà de ces bons résultats, et à quelques mois de la Conférence sur le Climat (30 novembre 2015), il importe de donner une nouvelle impulsion à la production et à la commercialisation des carburants propres et de fournir un cadre prometteur à toute une filière d’avenir. Dans ce contexte, la France a récemment confirmé son engagement de 15 % d’énergies renouvelables dans les transports d’ici à 2020 et les pouvoirs publics s’apprêtent à l’inscrire dans la loi sur la transition énergétique. Des ambitions françaises qui peuvent montrer la voie aux autres pays de l’Union Européenne en la matière. Cela passe par la poursuite du déploiement du SP95-E10, carburant essence de référence, et du Superéthanol E85. En outre, « la France est prête à faire profiter de son expérience les autres pays de l’Union Européenne, qui le souhaitent, pour la mise en place de ces carburants sur leur territoire », a déclaré Bruno Hot, Président du SNPAA.

 

Soutenir la croissance d’une filière d’avenir

 

Lors de cette rencontre, Pascal Barthélémy, responsable du Plan industriel « Chimie verte et biocarburants », élaboré par le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, a dressé un bilan d’étape après 18 mois d’installation. Deux groupes de travail ont été constitués, l’un pour favoriser le développement de la chimie verte, l’autre pour favoriser le développement des biocarburants. « Il s’agit tout à la fois de consolider les filières biocarburants de première génération, de permettre l’émergence et le développement de la filière biocarburants avancés et de rééquilibrer diesel et essence », a notamment indiqué Pascal Barthélémy. La place des biocarburants est confirmée dans le mix énergétique. C’est l’un des moyens d’atteindre les objectifs du développement durable et de la transition énergétique en France, tout en garantissant notre indépendance et en créant emplois et richesse.

 

 

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