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Bio-économie : des réponses pertinentes au défi climatique

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Paris sera « la capitale du monde » fin 2015 avec COP-21, la 21e Conférence Climat qui s’ouvrira le 30 novembre prochain. L’occasion pour notre site de recenser les solutions environnementales qui émergent, directement ou indirectement, autour de la thématique des transports. Ce mois-ci, coup de projecteur sur une stratégie globale, la bio-économie.

 

La bio-économie, ou économie écologique, est véritablement en marche depuis une vingtaine d’années (chimie verte, biocarburants, nouveaux matériaux…). Elle représente déjà aujourd’hui en France 14 milliards de chiffre d’affaires et 70 000 emplois. Selon l’IFPEN (*), la bio-économie désigne « une stratégie pour créer les conditions du passage d’une économie fondée sur les ressources fossiles vers une économie fondée sur la biomasse, pour une gamme de produits (produits alimentaires, bioénergies, produits chimiques, matériaux ». Elle constitue une réponse aux défis sans précédent auxquels le monde est confronté (réchauffement climatique, épuisement des réserves fossiles, suffisance alimentaire…). Le développement de la bio-économie forestière, agricole et non-alimentaire (biocarburants, bois et bio-matériaux, chimie du végétal, méthanisation…) est l’une des voies prometteuses pour la nécessaire réduction des gaz à effet de serre (GES). En effet, certains climatologues prévoient une élévation de la température moyenne de la planète de + 4°C d’ici à la fin du siècle. Pour contenir cette température, il faudra diviser par deux les émissions mondiales de GES et par quatre celles des pays développés.

 

Les biocarburants, moteur de la bio-économie

 

Pour réduire les émissions de carbone de près de 8 milliards de tonnes/an à « seulement » 3 milliards, économiser l’énergie et les matières premières (transports, habitat…) est certes nécessaire mais pas suffisant. Il faut également travailler avec de nouvelles sources d’énergie et s’engager sur la voie de l’après-pétrole. Le développement de la filière des biocarburants est l’un des axes proposés par la bio-économie. « Avec les biocarburants, issus de la biomasse, nous sommes sur une filière certes encore adolescente mais d’utilité publique au vu de ses excellents bilans énergie/CO2, et de ses précieux co-produits pour l’alimentation animale (tourteaux, drèches, pulpes). Elle constitue même la première filière industrielle « garantie durable » au monde », précise Claude Roy, président-fondateur du club des Bio-économistes, lors d’une récente conférence à Paris. Les biocarburants de nouveau identifiés comme une filière de progrès et d’innovation, pilier de la bio-économie et moteur de la croissance verte.

 

(*) IFPEN : IFP-Energies Nouvelles (acteur public – de la recherche à l’innovation – sur l’énergie, le transport et l‘environnement).[/two_third_last]