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Accord européen pour décarboner les transports

La nouvelle Directive européenne sur les énergies renouvelables a été publiée le 21 décembre 2018. La contribution du bioéthanol dans la décarbonation des transports y est pleinement reconnue.
Une bonne nouvelle pour le climat et la qualité de l’air.

 

Après plusieurs mois d’intenses négociations, les Etats membres de l’Union Européenne, le Parlement européen et la Commission européenne ont finalement validé le texte de la nouvelle Directive sur les énergies renouvelables.

Ce texte a pour ambition de traduire en objectifs concrets l’accord de Paris sur le climat signé en avril 2016. Il intègre à la fois une stabilisation de la consommation énergétique globale et une progression de la part des énergies renouvelables dans cette consommation portée à 32 % contre les 27 % initialement proposés par la Commission européenne.

Sur le volet Transport de la Directive, le texte fixe un objectif de 14 % d’énergies renouvelables en 2030 avec le maintien du plafond de 7 % pour les biocarburants de première génération. La contribution de ces derniers dans la décarbonation des transports est ainsi pleinement reconnue.

 

Davantage d’incorporation de bioéthanol dans les essences

 

Mais avant 2030, il s’agira d’atteindre en 2020 l’objectif assigné par l’Europe de 10 % d’énergies renouvelables dans les transports. Pour y parvenir dans la filière essence, la France compte sur la croissance forte des carburants SP95-E10 et Superéthanol-E85, incorporant respectivement 10% d’éthanol et entre 65% et 85% d’éthanol. Cette incorporation est notamment favorable à la qualité de l’air et réduit en moyenne de 70 % les émissions nettes de gaz à effet de serre par rapport à l’essence.

Rappelons que les producteurs français de bioéthanol utilisent une biomasse 100 % française et sans aucune contribution de l’huile de palme. Cette biomasse est composée de matières premières agricoles renouvelables (betterave à sucre, blé, maïs) et des résidus de leur transformation en produits alimentaires (sucre, amidon) associés à des coproduits riches en protéines pour l’alimentation animale.

Les distributeurs de carburants français en proposant  aux automobilistes de se tourner davantage vers les carburants au bioéthanol (SP95-E10 et Superéthanol-E85), plus verts et moins chers, s’engagent fortement dans la transition énergétique dans les transports.