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Le projet Futurol en phase finale de développement

[one_third]Futurol une nouvelle etape de franchie[/one_third]

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Après sept années fructueuses en recherche et développement, le projet Futurol, créé pour concevoir un procédé de production d’un bioéthanol avancé, durable et compétitif, est désormais dans la dernière phase de son développement, celle de l’industrialisation et de la commercialisation. Enjeux et perspectives.

 

Créé en 2008, le projet Futurol rassemble 11 partenaires français représentant l’ensemble de la chaîne de développement, « du végétal au réservoir », d’un bioéthanol cellulosique qui soit à la fois durable et compétitif au plan économique. Conformément au calendrier initial, le projet Futurol est aujourd’hui dans sa dernière phase, celle de l’industrialisation de ce procédé. Depuis quelques mois en effet, on peut désormais parler de « Technologie Futurol ». « Nous sommes entrés dans la phase de validation industrielle de notre technologie de production de bioéthanol cellulosique. Une unité de prétraitement et de préparation de la matière à l’échelle industrielle est actuellement en cours d’implantation sur le site de la sucrerie Tereos, à Bucy-le-Long, dans l’Aisne, pour une mise en production effective au printemps 2016. Ensuite, pour la commercialisation, nous bénéficierons de l’expertise de la société Axens, filiale d’IFP Energies nouvelles », explique Frédéric Martel, directeur du Projet Futurol.

 

Synergie et continuité entre les générations de bioéthanol

 

Pour produire ce bioéthanol de deuxième génération, il sera possible de se greffer sur les unités de production du bioéthanol de première génération. En effet, l’aval du système est le même : hydrolyse, fermentation, distillation. « Il n’y a donc pas de rupture entre le bioéthanol de première et celui de deuxième génération. Ce sont les industriels de la première génération qui travaillent sur la deuxième génération, ce sont les mêmes acteurs », rappelaient de concert Bruno Hot, président du SNPAA et Eric Lainé, président de la CGB lors des 5e Rencontres du Bioéthanol, le 24 novembre dernier, à Paris. Le bioéthanol toujours plus vertueux se trouve déjà, ou se trouvera, incorporé dans les essences (SP98, SP95, SP95-E10, Superéthanol E85 et demain E20). C’est ce à quoi s’emploie la filière du bioéthanol afin d’engager la France sur la voie d’une économie bas carbone.

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