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Décollage immédiat pour le biokérosène français ?

[one_third]avion-biokerosene-franceCreative Commons Creative Commons Attribution-Noncommercial 2.0 Generic License   by  Mikel Pierre  [/one_third] [two_third_last]

L’annonce de la mise en place d’une filière française du biokérosène, un carburant aéronautique d’origine renouvelable, a été faite lors du dernier Salon du Bourget par les ministères de l’Energie et de l’Agriculture. L’occasion de préciser les trois modes d’obtention de ce carburant déjà utilisé à hauteur de 10 % sur un vol Air-France entre Toulouse et Paris depuis fin 2014.

 

Le transport aérien est souvent montré du doigt pour son impact sur le climat. C’est pourquoi, les pouvoirs publics, les chercheurs, les compagnies aériennes et les motoristes se mobilisent pour réduire les émissions de CO2 face à la croissance continue du transport aérien. A l’occasion du dernier Salon du Bourget, le lancement d’une mission d’étude sur le développement en France du biokérosène « à partir d’une filière d’approvisionnement française » a été annoncé. Cette décision fait suite à l’expérimentation — lancée fin 2014 et toujours en cours — de l’utilisation d’un carburant composé à 10 % de biokérosène sur le vol Paris-Toulouse, fabriqué par Total-Amyris. Un carburant déjà certifié par l’Autorité de régulation des carburants aéronautiques.

 

Prêt au décollage d’un transport aérien plus vert

 

Le rapport, commandé conjointement par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et le Ministère de l’Agriculture, devrait permettre de « mettre en place des outils d’incitation pour introduire et généraliser progressivement les carburants renouvelables dans l’aéronautique […] avec une fiscalité incitative qui tienne compte des émissions de carbone », a précisé Ségolène Royal lors de la conférence de presse.

 

Précisons que trois voies existent actuellement pour fabriquer le biokérosène : les huiles végétales, la biomasse renouvelable (bois, pailles) et le sucre (cannes, betteraves, céréales). Une voie d’avenir soutenue par l’ensemble de la filière du Bioéthanol qui ne demande qu’à voir décoller un transport aérien plus vert. Bon vol au biokérosène !

 

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