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COP21 : décarboner les transports

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Au terme de quinze jours (et nuits) d’intenses négociations, la Conférence Climat COP21 s’est conclue sur un accord universel et contraignant. Un des points clés de l’accord de Paris porte sur le « zéro émission net  au cours de la deuxième moitié du siècle ». L’un des leviers pour y parvenir est la décarbonation des transports en faveur de laquelle la filière du bioéthanol apporte d’ores et déjà des solutions prêtes à l’emploi.

 

La COP21 s’est achevée le 12 décembre dernier sur une note d’espoir pour la planète. L’accord conclu vise à contenir l’élévation de la température moyenne « nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels ». Afin de contenir le réchauffement climatique, les 195 pays signataires ont adopté le principe du « plafonnement mondial des émissions de gaz à effet de serre dans les meilleurs délais ». Bien avant la COP21, le transport était identifié, à hauteur de 28 %, comme l’un des facteurs des émissions de gaz à effet de serre, le transport routier représentant à lui seul 92 % de ces émissions. C’est pour cela que la filière du bioéthanol n’a pas attendu la signature de cet accord pour se mobiliser, depuis de nombreuses années, déjà dans la recherche et dans le développement de solutions « durables » et compétitives dans les carburants liquides.

 

Le bioéthanol, produit en France, permet déjà d’économiser 1 million de tonnes de CO2 par an

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, le bioéthanol est actuellement incorporé dans l’essence à hauteur de 6 % en énergie. La substitution de bioéthanol à l’essence permet dès aujourd’hui de réduire de 60 % en moyenne les émissions de gaz à effet de serre. Chaque année, grâce au bioéthanol produit en France, on économise 1 million de tonnes de CO2 soit l’équivalent des émissions de 500 000 voitures. La décarbonation des transports, nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par l’Union Européenne (10 % d’énergies renouvelables dans les transports en 2020) et respecter l’accord de la COP21, passera par la poursuite du déploiement du SP95-E10 (déjà présent dans plus de 5 000 stations-service, 1/3 des essences consommées en France). La décarbonation se fera aussi grâce à la montée en puissance du Superéthanol E85 (déjà présent dans plus de 700 stations) et demain de l’E20. Au-delà de l’accord de Paris, la France, leader européen de la production du bioéthanol, entend bien continuer à montrer la voie dans la recomposition de son bouquet énergétique.

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